vendredi 12 novembre 2010

Helsinki 1

Vous vous doutiez bien qu'étant à présent un vétéran en matière de blog, je ne me laisserais pas avoir en publiant tout de go mes aventures dans les contrées fabuleuses du grand nord sans prévoir de garder un peu de biscuit pour ma feuille de chou !

Tout commence donc par un réveil en fanfare un petit matin d'octobre frileux. Tandis que le gel se dépose nonchalamment sur les branches des bouleaux qui peuplent les jardins de la banlieue résidentielle de Tallinn et que les saunas grincent de toutes leurs planches dans la rigueur d'un froid prématuré, deux voyageurs comateux prennent la route du port où se profilent les mastodontes de la croisière trans-baltique arborant les couleurs de la "Viking Line" ou de "Tallink".
Sans doute en pied-de-nez aux températures polaires, les ingénieurs de la construction maritime ont eu la bonne idée de baptiser ceux-ci de noms chaleureux tels que "Gabriella", "Cinderella"... Il ne manque que le paquebot "3 fromages" pour se sentir vraiment en Italie.

A l'intérieur, tout est prévu pour passer un agréable voyage en shopping, casino, et discothèque la nuit.
De notre coté, nous choisissons plutôt de terminer la nuit en regardant le lever du soleil sur les cotes d'Estonie avec l'aide précieuse d'un breuvage que l'on pourrait presque qualifier de caféiné.
2 heures plus tard, la cote finlandaise surgit devant nous; nous sortons sur le pont pour apprécier ces premières minutes Scandinaves très prometteuses rythmées par l'apparition des îles de la baie d'Helsinki. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ça pèle grave; mais je me suis donné comme mission de ne pas décevoir mes lecteurs, et c'est au prix de maintes gelures aux doigts que je sors mon appareil photo et mitraille sans relâche la cote déchiquetée.


3 commentaires:

  1. tant pis pour tes doigts, mais on veut plus de photos!

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  2. si tu veux, il existe des modèles qu'on peut utiliser avec des moignons une fois que tous les doigts sont tombés sous l'action du gel. Tu veux les références ?

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  3. De toutes façons, quitte à porter des moufles, autant ne pas avoir de doigts...

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